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Hawaiian Islands from Space, Holi Lomi

Lomilomi Nui

        A Hawaii, le Lomilomi est surnommé 'Loving hands': le massage des 'mains qui aiment'. Lomi signifie "pétrir, broyer, attendrir" - c'est à la fois l'action ferme qui cherche à assouplir une matière trop rigide, et la douceur d'une main réconfortante. On assimile ses mouvements très enveloppants au toucher maternel : le corps est tenu, massé, bercé, l'esprit apaisé et sécurisé. Nui signifie 'grand', et on utilise le terme Lomilomi Nui pour parler avec respect de l'art pratiqué par les sages.

 

Chaque soin est unique: le rythme, la pression et les mouvements répondent à l'écoute du corps tel qu'il est au moment du massage. L'intention, toujours bienveillante, est de rétablir l'équilibre naturel de l'être: l'harmonie physique, psychique, et énergétique. Pour les Hawaïens, l'énergie est partout - autour et à l'intérieur - et ce qui ne se voit pas est tout aussi important que ce qui se voit. Ainsi, le travail des tissus et la libération des tensions est essentiel au bien-être du corps et de l'esprit.

Une des spécificités du Lomilomi est l'utilisation des avant-bras et des coudes. Les bras huilés dansent sur le corps, avec des mouvements amples et rythmés, alternant pressions étendues et localisées. Les étirements sont souvent utilisés pour relâcher les articulations et détendre les muscles en profondeur. Une attention particulière est donnée au souffle (Ha), puisque c'est l'ampleur et la fluidité de la respiration qui régit l'ensemble des capacités de relaxation. En se laissant aller au massage comme étant porté par des vagues, on accueille une expérience unique, dont la portée est aussi sensorielle qu'émotionnelle, et fait même parfois écho à ses origines spirituelles.

Pour en savoir davantage, je vous invite à découvrir mes massages.

LOMI LOMI

Origines

         Soin classique des spas depuis de nombreuses années, le massage hawaïen s'est fait connaître à travers le monde entier. Habituellement teinté d'une connotation exotique surannée - fleurs d'hibiscus, monoï, et ukulele - l'invitation au voyage façon carte postale en inspire pourtant beaucoup à se laisser bercer par cet imaginaire, et c'est souvent ainsi qu'on le découvre pour la première fois.

Pourtant, le Lomilomi est né bien loin des clichés et des protocoles standardisés. Depuis près de mille ans, il est une des traditions fondamentales de l'identité hawaïenne, auprès d'autres héritages culturels comme la danse, la musique, le langage, la phytothérapie, et la spiritualité. A ce titre, il faillit disparaître au terme d'une longue répression coloniale, où l'anéantissement des pratiques indigènes était une méthode prisée de soumission des populations locales.

Après des décennies de résistance et de pratiques dissimulées, c'est à la fin des années 60, lors de la Renaissance Hawaiienne, que les peuples d'Hawaii expriment à nouveau leur culture au grand jour. Dans un esprit de partage et de transmission, beaucoup d'anciens (Kahunas) ne limitent plus leurs enseignements à leurs seuls héritiers familiaux, et dévoilent volontiers leur art à ceux qui l'approchent avec curiosité et déférence. 

L'archipel Hawaïen compte huit îles principales (sur plus d'une centaine dans tout l'archipel), chacune avec ses spécificités topographiques et météorologiques. Les éléments s'y manifestent de manière plus ou moins puissante - des lagons clairs aux vagues légendaires, du calme des ruisseaux au tumulte des volcans. Chaque famille transmet son propre Lomilomi, né de la relation que ses membres entretiennent avec la terre qu'ils habitent, et riche de l'énergie (Mana) que leur offre cette proximité avec la nature.

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